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01/11/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "MISSION POSSIBLE"

 

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 Superbe et talentueuse...

  A l'écriture riche et précise.

  Il est important de ne pas passer à côté

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U

 

Et je vous rappelle à toutes fins utiles… Que si vous ou l’un de vos hommes tombent,
il n’y aura personne pour les relever et le Département d’État niera avoir eu connaissance de vos programmes d’exactions.
Bonne chance Personne …

CHARLY 19

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

19

 

 

Je suis courbatu, fourbu, vidé. J'ai mal partout.

Je me dirige une dernière fois vers le lieu de villégiature de mon compère Charly. J'écarte, avec la plus douce délicatesse et du bout des doigts, la boule de blanche hermine.

La punkoïde silhouette de poils dort du plus juste des sommeils dirait-on, totalement apaisée et comme habitée d'une inaltérable sérénité, un sourire énigmatique aux lèvres. Insensible désormais à mes tumultueux exodes intérieurs. Le bienheureux!...

 

Je me retire discrètement, sur la pointe du bout des pieds, envoûté par le charme de son air satisfait. Un peu narquois peut-être, va savoir.

J’éteins la lumière et sors de la pièce.

Le calvaire de ma nuit intime va pouvoir commencer.

 

P. MILIQUE


FIN

GRAND MENAGE: "Coeur et détergents: Il faut jeter"

 

GRAND MENAGE


Coeur et détergents
« Il faut jeter »

(6’41’’)


On se comporte parfois bizarrement après une rupture amoureuse. Par exemple, on appelle sa mère pour faire le ménage.


Enregistrements : décembre 11, juin 12
Mise en ondes & mix : Arnaud Forest
Texte, voix, réalisation : Laure Bollinger

31/10/2012

LE JOURNAL DE PERSONNE: "DECLINAISON"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Que nous dit la juive Polonaise
La première à avoir vu la vie en rose
Et pour cause
Elle s’appelle… Rose, Rosa, Rosam
Non ce n’est pas une vanne
On ne l’a jamais vu sur les marches du festival de Cannes
Oui j’en suis une fan
De Rose, Rosa, Rosam… Son nom : Rosa Luxemburg
Celle qui nous a prié de croire que l’ascenseur social sera toujours en panne
Tant que l’homme se préoccupera davantage de son cul que de son crâne
En prenant sa vessie pour une lanterne et sa guenon pour Mariane
Non… je plane!
Plus sérieusement, que nous dit Rosa, Rosam
Que le capitalisme n’est pas l’œuvre de la pulsion de vie…
Mais le chef d’œuvre de la pulsion de mort…
À l’image du scorpion le capitalisme vit aux dépens de ceux qu’il asservit
Il se nourrit en pourrissant ceux qu’il prétend nourrir
C’est sur la tête des autres qu’il opère et prospère
Espèce de gangrène… il aliène toutes les natures saines
Il a besoin de sang neuf, pour s’étendre
De se répandre pour se vendre
Et dès qu’il a vidé une substance
Il en cherche une autre, puis une autre
Jusqu’à les vider de leur sang, de leur sens
Le capitalisme est un monstre vivant
Une sorte de Leviathan
Qui ruine à terme, tous les existants
De l’Amérique il n’en a fait qu’une bouchée
De l’Europe un marché… de dupes
Et de la Chine , un panaché
Un échec déguisé
Le capitalisme tue pour ne pas mourir
Donne la mort pour rester en vie
Il nous a persuadé tous
Et une fois pour toutes
Que c’est toujours le soi qui passe avant les autres
C’est son réalisme
Et qu’il faut être niais pour chercher à ce que les autres passent devant soi
Parce que ça ne s’invente pas : l’amour de soi.
Parce qu’il y a une nature humaine qui fait de l’égoïsme le premier et l’unique mobile
Avec le capitalisme
Il ne faut pas rêver
C’est toujours un constat d’huissier
Que dit Rose… Rosa… Rosam
Que le mondialisme permet au capitalisme , de relever encore la tête… et de se maintenir malgré ses vices et ses sévices.
Et tant qu’il n’a pas annexé toutes les régions du monde
Il continuera de sévir et de nuire
Une seule note d’espoir : le capitalisme périra dès qu’il aura achevé ses conquêtes, c’est à dire contaminé toute la planète…
Ce jour-là, on sera tous morts de réalisme

Je t’aime Rosa

LES FRANCAIS ET LE LIVRE: "LA FUREUR DE LIRE PROUST"

 

LA FUREUR DE LIRE PROUST

Centre Actualités

17/10/1992 - 01min53s

 

Dans le cadre de l'opération "La fureur de lire", plusieurs personnes font la lecture d'extraits d"A la recherche du temps perdu; Du côté de chez Swan" de Marcel PROUST chez lui, à Illiers Combray.

 

 

Production

 

France 3 Orléans

Générique

 

Fontan Moret, Alain

 

Borrel, Anne

JE DENONCE 25

DENONCIATION.jpeg

Je dénonce

La nouvelle barbarie de l'abandon

Comme devraient le faire

Tous ceux qui font voeux de dénoncer

Mais qui ne font qu'introduire

Avec beaucoup de frilosité

De la mesure dans la démesure.

LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: "SACHONS PLANTER LES CHOUX"

 

 

SACHONS PLANTER LES CHOUX

La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

23/02/1984 - 01min16s

 

Observons la situation sociale du berger landais, du mendiant landais, du balayeur landais et du jardinier landais qui rique sa vie chaque fois qu'il essaye de planter des choux.

 

Production

Agence, Paris : France 3

Générique

Fournier, Jean Louis
Desproges, Pierre

30/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012


 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.

LE JOURNAL DE PERSONNE: "NOIRCISSEMENT DE L'ARGENT PROPRE"

Femme magnifique à l'intensité hors-norme.

 

 Superbe et talentueuse...

 

  A l'écriture riche et précise.

 

  Il est important de ne pas passer à côté

 

  Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine!

 

  http://www.lejournaldepersonne.com/  Ou sur sa chaine Youtube:

 

  http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U


 

Qui a volé ? Qui a volé ?
L’orange du marchand ?
C’est moi… c’est moi qui l’ai volé
Pour la remettre là où elle était
Sur l’arbre qui l’a vu grandir
Et qui sera fier de la voir mûrir ou mourir plus digne
Oui je l’ai volé à celui qui a voulu en profiter tout seul au lieu de chercher à en faire profiter d’autres.
Celui qui a voulu en faire une source de profit au lieu d’en faire une source de vie
Je l’ai vendu dix. Il la revendait cent … Il réalisait 90 de bénéfice
J’ai jugé bon de la reprendre en la volant… à un voleur plus grand
Bêtise ! Quelle bêtise ?
Et lui, qu’est-ce qu’il fait d’autre ?
Sinon d’extorquer à ses petits clients dix fois la mise
Son vol est plus qualifié que le mien
Cela s’appelle du commerce dans le carrefour où l’on tombe à la renverse.
Je sais que c’est justifiable mais ce n’est pas juste
C’est du vol… l’expropriation : c’est du vol
10 contre 1 c’est du haut vol; du voltige

 

Oui, je le reconnais… qu’à la base, j’étais vendeuse… mais je me suis dit que si je ne dénonçais pas ce genre d’abus, je deviendrais comme tous les clients des supermarchés :
Une vendue… une collabo… un pigeon
J’alimenterais les caisses de vrais escrocs sans scrupules et sans pitié.
Et pour tous ceux qui sont remontés contre le blanchiment de l’argent sale,
je les invite à me suivre… jusqu’en prison s’il le faut,
pour dénoncer le noircissement de l’argent propre,
celui que j’ai gagné à la sueur de mon front en cueillant cette orange
et que je ne pourrais même pas me payer sur le marché
parce que quelqu’un a spéculé sur le fruit de mon travail.

 

Non… je n’ai pas pu la remettre sur l’arbre… en vérité… elle est déjà dans mon ventre… j’ai vite fait de l’avaler pour ne pas avoir à la restituer au juge.
Non, ce n’était pas une orange parmi d’autres…
C’était l’orange du marchand, celle que tout le monde a désormais le droit de voler
Jurisprudence pour imprudents
Non, je ne donne pas l’exemple mais le contre-exemple
Être contre exemplaire… ça me plait mais ça ne peut pas plaire, je le sais
En prison… n’oubliez pas de m’apporter des oranges

 

CHARLY 18

PHOTO CHARLY.jpeg

 

A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.
Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter)  le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...


 

CHARLY

18


Seulement voilà, quoi que j'y fasse, je n'y parviens pas. Mon écriture est trop volatile, trop approximative pour que je puisse la contraindre à mes souhaits. Elle n'est, au travers de ce qui devrait être un grand ruissellement de l'imaginaire, qu'apparition incontrôlée de noirs sujets et d'obscures méditations sans fin qui ne m'entraînent le plus souvent que dans d'invraisemblables tourbillons psychédéliques traduits, comme tu le sais, en crises d'errance existentielle longue durée.

 

Prisonnier, à mon corps défendant, de ce temps renouvelé d'impitoyable isolement, je n'ai d'autre option que de crier ma vérité alors que je ne possède même pas la première once de l'implacable et poétique précision indispensable au maniement des mots.

Ainsi naît le suintement de ridicule qui accompagne chacune de mes tentative de mise en mots. Quelle horreur qu'une sensibilité humiliée!

A ce moment-là s'installe fréquemment l’impérative nécessité du silence. Donc, je hurle dans le grand silence exigé. Avec cette certitude advenue peu à peu au fil du temps: la vie, il faut prendre garde de ne pas l'étouffer. C'est ce que faisons le plus souvent.

Et c'est une transcendantale connerie.

(A Suivre...)

 

Nicolas MEUDEC: "Fantaisie" (Gérard de NERVAL)

 

Nicolas MEUDEC

"Fantaisie"

(Gérard de NERVAL)


J’ai décidé de rentrer dans l’univers de l’auteur en l’imaginant se promenant dans la nature celle ci lui rappellant ses souvenirs d’amour dans l’époque.

La musique est à consonance comédie musicale.

 

29/10/2012

LO'JO Salle NOUGARO de TOULOUSE le 18 Octobre 2012

 

LO'JO

Salle NOUGARO de TOULOUSE

le 18 Octobre 2012


Dame-Soleil et moi avons pris grand plaisir à aller ce soir-là à la rencontre de notre camarade Denis PEAN, chantre créateur (il n'aime être ainsi évoqué) de l'entité à géométrie variable -- de moins en moins -- qu'est LO'JO!

Ce garçon est rare.... Dresseur de hasards qui se plaît à habiter l'envers du décor, il arpente la planète avec -- dit-il -- d'étranges mots de tous les jours qu'il exhume de son "Musée La Parole" personnel, pour nous les offrir en partage.

Et c'est ainsi que le privilève s'établit d'habiter une même vague dans l'authenticité de l'Autre.